Partout en Europe et dans le monde, des auteurs et des livres sur le sujet continuent d'être lus et (re) publiés
Dans les œuvres pornographiques, le libertinage est présenté comme une forme de transgression des normes sociales et sexuelles. Les personnages se livrent à toutes sortes de débauches et explorent tous les plaisirs que le sexe peut offrir.
Dans les romances amoureuses du XVIIIème siècle, en revanche, le libertinage est souvent présenté comme un jeu innocent qui permet aux hommes et aux femmes de s'amuser sans prendre trop au sérieux l'amour et le sexe. Les auteurs mettent en avant la beauté des sentiments amoureux même si ce n'est pas toujours pour longtemps.
Le libertinage peut aussi être abordé sous forme de satire. C’est le cas dans les œuvres de Voltaire où il est présenté comme une forme d’hypocrisie sociale. Les personnages semblent respectables mais en réalité, ils cachent tous des vices et des secrets inavouables.
Le mot « libertinage » vient de la Marquise de Montespan, une des maîtresses du roi Louis XIV. Elle était connue pour ses relations érotiques avec plusieurs hommes, et le mot «libertinage» est venu à désigner ce genre de comportement. Quant à la Marquise de Merteuil, elle était une femme libertine du 18ème siècle qui a inspiré le personnage de la comtesse de Valmont dans les Liaisons dangereuses. Il est à l'origine du mot «sadisme».
Au siècle des lumières, les écrits se multiplient, y compris du côté de textes volages et libertins.
Quelques décennies plus tard,
Aujourd'hui encore, le libertinage désigne un état d'esprit, une philosophie selon laquelle l'amour et le sexe sont des plaisirs à prendre sans retenues ni contraintes.
Une liste de certaines personnalités historiques ou contemporaines associées au libertinage en Suisse. Veuillez noter qu'il s'agit d'une liste informative et non d'un classement :
- Johann Wolfgang von Goethe - Bien qu'il ne soit pas Suisse lui-même, Goethe a été influencé par le libertinage lors de son séjour en Suisse et a écrit sur le sujet.
- Jean-Jacques Rousseau - Un philosophe suisse-français du XVIIIe siècle, Rousseau a été associé à des idées libertines dans certaines de ses œuvres.
- Emilie du Châtelet - Une philosophe et mathématicienne française du XVIIIe siècle, elle a résidé en Suisse et était connue pour son mode de vie libre.
- Isabelle de Charrière - Une écrivaine suisse du XVIIIe siècle, connue pour ses romans érotiques et son style de vie non conventionnel.
- Romaine Lausanne - Une personnalité contemporaine, connue pour son implication dans la scène libertine suisse.
Il est important de noter que le libertinage est un concept complexe et peut être interprété de différentes manières par différentes personnes.
Les personnalités mentionnées ci-dessus sont associées au libertinage d'une manière ou d'une autre, mais elles ne représentent pas nécessairement les individus les plus connus ou les plus influents dans ce domaine en Suisse.
Le libertinage est une forme de sexualité qui consiste à avoir des relations avec plusieurs partenaires. Cette pratique est très ancienne et elle a toujours été associée à la transgression sociale.
En France, le libertinage a connu son apogée au XVIIIème siècle, période durant laquelle les mœurs étaient beaucoup plus permissives qu'aujourd'hui.
Le libertinage se développe particulièrement au sein de la bourgeoisie et de l'aristocratie.
Les libertins de cette époque se caractérisaient par leur goût pour l'érotisme et les fantasmes. Ils mettaient un point d'honneur à courtiser les femmes mariées et à transgresser toutes les règles sociales. Le libertinage était alors considéré comme une philosophie de vie qui encourageait le plaisir et la débauche.
Après 1969 et la révolution sexuelle en France (et ailleurs dans le monde), de nombreux clubs libertins voient le jour.
Au XXIème siècle, le libertinage est moins tabou. Ces clubs restent aujourd'hui encore présents dans de nombreuses villes (notamment les villes urbaines mais pas seulement). Ils bénéficient en outre d'une visibilité plus grande grâce à Internet. Les sites de rencontres libertines participent clairement à la simplification et à la multiplications des contacts libertins.
Il semble que le libertinage soit une caractéristique assez présente dans la littérature française, et plusieurs auteurs célèbres ont su s'y illustrer.
On peut citer le marquis de Sade, auteur d'une œuvre particulièrement provocante et scandaleuse. Il a été l'un des premiers à aborder explicitement les thèmes de la sexualité et du sadisme dans ses écrits. Les lecteurs intéressés par ce genre de littérature trouveront également des ouvrages intéressants chez d'autres auteurs comme Casanova ou Restif de La Bretonne.
D'autre part, Gautier est également connu pour son style unique et sa vision assez audacieuse de la sexualité.
Enfin, Baudelaire a également abordé ce thème dans plusieurs de ses poèmes, notamment dans Les Fleurs du Mal.
Différents auteurs libertins allemands (Christoph Martin Wieland, Sophie von La Roche, Wilhelm Heinse, Ludwig Tieck, Clemens Brentano etc) ont exploré les fantasmes sexuels et le plaisir charnel sans limites, mettant en scène des personnages qui se livrent à toutes sortes de pratiques. Les histoires qu'ils racontent sont souvent choquantes, mais elles nous permettent également de mieux comprendre nos propres désirs et pulsions. Ces auteurs ont contribué à libérer la littérature allemande de ses tabous sexuels et à ouvrir la voie à une nouvelle forme d’expression artistique.
Cette période est marquée par une prise de conscience des besoins et des désirs sexuels, qui se traduit notamment par l'apparition de nombreux ouvrages érotiques.
Mais elle marque aussi une nouvelle étape :
Réorientant de manière significative quelques-uns des principes fondamentaux de la quête galante, les dernières œuvres allemandes infléchissent la doctrine libertine initiale et ouvrent sur de nouvelles interrogations existentielles, qui annoncent les figures désenchantées du XIXe siècle.
Emmanuelle Buis, Circulations libertines dans le roman européen, 1736-1803
En Russie, le sujet du libertinage a été traité pour la première fois par le poète Alexandre Pouchkine dans son œuvre Eugène Onéguine.
Cette tradition se retrouve plus tard chez Tolstoï qui a abordé le sujet de manière explicite dans plusieurs de ses romans., mais sous un angle différent. Particularité des orientations libertines exprimées : une forme d'ironie et de distance face à la rigueur / aux principes moraux établis par la religion. Dans ce cadre, on peut en quelque sorte parler du concept de “libertinage religieux”, comme une forme d'oxymore. En pratique, en Russie, les relations libertines prenaient souvent la forme de relations sexuelle hors mariage ou d'un comportement sexuel jugé immoral par l'Église orthodoxe.
Il faut dire que les libertins ont longtemps été persécutés et condamnés par l'Église, mais ils ont néanmoins réussi à exister et à produire des œuvres importantes.
Chose peu connue, différentes considérations libertines traversent les écrits de Machiavel. A cette époque, les libertins étaient considérés comme des personnes qui luttaient pour s’affranchir du joug de l’aristocratie. Ces personnes défendaient sans dissimulation leurs exigences libertaires. Les actes éventuellement irréligieux apparaissait plutôt comme un effet collatéral de la lutte qu’ils conduisaient contre le régime monarchique pontificale des Médicis.
Mais en Italie, le plus célèbre des libertins reste sans aucun doute Casanova, dont on connaît les aventures grâce à ses mémoires, sous le titre Histoire de ma vie (1822). Le personnage de cette fiction est l'archétype même du libertin au XVIIIe siècle, explorant le libertinage intellectuel, culturel et sexuelle. Il y mentionne notamment 142 femmes avec lesquelles il aurait eu des aventures. Ce personnage est aujourd’hui encore très connu du grand public. Il faut dire qu’il inspira un très grand nombre de cinéastes. Giacomo Casanova fut par exemple interprété par l’acteur John Malkovich dans le film de Michael Sturminger, Casanova variations, sorti en 2014, ou encore par Vincent Lindon, dans Dernier amour, en 2019.
Le libertinage est un thème récurrent dans la littérature anglaise, notamment dans les oeuvres érotiques.
Les auteurs ont souvent abordé ce sujet de manière provocante, mettant en avant la débauche et le sexe. C'est par exemple le cas du poète John Wilmot, second comte de Rochester. Ce dernier était connu pour ses frasques sexuelles et pour son athéisme prononcé.
Dans les oeuvres libertines, on retrouve souvent des personnages qui se livrent à toutes sortes de plaisirs sexuels, sans aucune restriction. Ils sont prêts à tout essayer et ne reculent devant rien. Le sexe est pour eux un jeu, une source de plaisir intense qu'ils explorent sans tabou ni limite. Ces textes peuvent choquer certains lecteurs par leur caractère explicite et osé. Pourtant, ils constituent une importante partie de la littérature anglaise et reflètent bien les mentalités libertines du XVIIIeme siècle en Angleterre.
Le libertinage est un thème riche et varié qui permet aux auteurs de s'exprimer sur les aspects les plus tabous de la société.
Les auteurs continuent à explorer les aspects de ce thème riche et complexe. On peut citer les libertins du 21ème siècle qui, grâce à internet, ont pu donner libre cours à leurs fantasmes et trouver de nouveaux partenaires pour assouvir leurs désirs.
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